Breton d’origine, rien ne prédestinait Alasdair Mckenzie à devenir le plus jeune alpiniste du monde à gravir un sommet de plus de 8000 m. Pourtant, le 15 mai 2022, à seulement 17 ans, Alasdair s’est retrouvé en haut du mythique Lhotse, à 8516 m. Sa quête désormais : devenir le plus jeune alpiniste du monde à atteindre les 14 « 8000 » . Rencontre.
Une précocité flagrante
La passion intensément accrochée à sa manière de vivre, Alasdair est un prodige de la montagne. Son guide depuis qu’il a découvert cet univers lorsqu’il était enfant. Ou quand l’insouciance et l’assurance d’un jeune garçon font des étincelles.
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« J’ai eu la chance avec mes parents depuis très jeune d’aller tous les hivers à la montagne pour faire du ski et j’ai très vite chopé le virus. Pour mes 9 ans, ils m’ont fait le plus beau cadeau : un déménagement à Tignes. C’est là que j’ai commencé à pratiquer tout le panel de sport que l’on peut y retrouver. A 11 ans, après une grosse blessure au ligament du genou, j’ai décidé de me consacrer pleinement au ski alpin et de délaisser le reste. Cela m’a amené au plus haut niveau, mais je sentais qu’il me manquait quelque chose. Lorsque j’avais 15 ans, j’étais parti faire une sortie plaisir en montagne et je me souviens d’avoir appelé ma mère pour lui dire que je voulais complètement arrêter le ski de compétition et me consacrer à la montagne. Ce quelque chose qui me manquait, c’était la liberté de parcourir et d’arpenter la montagne comme j’en avais envie. Avec la curiosité de la découverte qui me caractérise. A partir de cet instant, je n’avais plus qu’une chose en tête, réaliser l’ascension d’un 8000 au moins une fois dans ma vie. »
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Sur le toit du monde
1 an de préparation plus tard, il était prêt.
« L’année 2021 a vraiment été l’année du lancement. J’ai effectué de nombreuses ascensions mythiques en Europe : Mont-Blanc, Matterhorn, Mont-Rose. Puis en Octobre, j’ai effectué ma première expédition en Himalaya où l’idée était d’y aller progressivement en réalisant un sommet à 6000 et un sommet à 7000. Tout s’est parfaitement bien passé. »
Au printemps 2022, c’était le moment. Pour réaliser cet exploit monumental, Alasdair s’est entouré du meilleur : Nirmal Purja alias Nims Dai et de son équipe.
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« La rencontre avec Nims a été incroyable et inattendue. Au culot, j’ai envoyé un mail à son agence “Elite Exped” en lui racontant mon projet. Très rapidement, j'ai reçu une réponse, il était prêt à me soutenir et à m’accompagner dans ce projet. Quelques mois plus tard, j’ai eu l’immense honneur de le rencontrer. Nous sommes partis pour une expédition de 60 jours avec comme objectif de tenter l’ascension du Lhotse, mon premier 8000. Une totale réussite. C’était fou. La joie que j’ai ressentie lorsque je suis arrivé en haut était indescriptible. »
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Lorsque les opportunités sont rares, il ne faut pas en perdre une miette.
« Bien physiquement et mentalement, les conditions météos favorables, nous avons décidé avec l’équipe de réaliser dans la foulée, mon deuxième sommet à 8000m, le Makalu (8463m). »
14 - 2 : il en reste 12.
Alasdair a 17 ans mais déjà l’étoffe et l’état d’esprit d’un grand. Avec l’humilité qui les caractérise.
« A travers mes projets, j’ai envie de montrer aux jeunes de mon âge que tout est possible quand on s’en donne les moyens. Je ne suis pas le meilleur, juste un passionné de montagne qui cherche à repousser ses limites. Et je n’oublie pas que parfois cet univers peut être difficile à dompter. C’est pour ça qu’il faut toujours écouter, s’entourer et apprendre des meilleurs. »
Entrer dans l’histoire de son sport
Voir grand, haut et loin. Voilà ce qui définit la quête d’Alasdair aujourd’hui. Battre un record, c’est bien, les battre tous, c’est mieux.
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« J’ai pris l’avion le 2 mars pour rejoindre Katmandou et me diriger vers le camp de base de l’Annapurna pour commencer le premier cycle d’une série de trois blocs à travers l’Himalaya. Des blocs très denses et très intenses. Le premier, celui que je suis en train de réaliser, avec l’ascension de trois sommets, dont l’Everest. Une deuxième session cet été au Pakistan avec cinq sommets, dont le Nanga Parbat. Puis à l’automne entre le Tibet et le Népal pour, je l’espère, les quatre derniers sommets. Avec dans l’espoir de terminer cette épopée d’ici fin novembre. »
S’il y parvient, Alasdair deviendra le plus jeune alpiniste du monde à atteindre les 14 « 8000 ». Un exploit monumental. Une belle façon de graver son nom dans les livres d’histoire.
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Therm-ic, une collab qui coule de source
S’équiper pour se préparer au grand froid est l’un des enjeux majeurs pour tout alpiniste. Pour Alasdair, Therm-ic est un partenaire de choix.
« Le partenariat que j’ai avec Therm-ic est une grande opportunité d’avoir accès à du matériel fiable, d’une grande qualité et aussi très innovant. Les équipements chauffants prennent de plus en plus de place aujourd’hui et Therm-ic est l’une des marques pionnières dans ce domaine. »
Et comme dans toute belle histoire, la rencontre est souvent déroutante.
« Lors de l’ascension du Lhotse, j’ai malencontreusement cassé une batterie de l’une de mes chaussettes chauffantes Therm-ic. J’ai donc décidé d’appeler le service client et j’en ai profité pour leur demander s'il serait chaud pour une collaboration. Très vite, ils ont accepté et adhéré pleinement à mon projet. »
Une collab renforcée par l’humain.
« De plus, il est pour moi très très important de mettre les sherpas en avant car, sans eux, pas d’expédition. Grâce à cette collaboration, j’ai la chance de pouvoir leur fournir du matériel qui leur permet d’être dans de meilleures conditions pour grimper.»
Sans oublier le nerf de la guerre.
« L’un des gros défis dans ce type de projet, c’est le coût financier très important lié à la logistique. Là aussi, Therm-ic m’aide énormément et je les en remercie grandement.»
LE MATERIEL D'ALPINISME D’ALASDAIR POUR GRAVIR UN 8000m
L’indispensable - le tour de cou : « Il m’aide dans toutes mes expéditions, aussi bien pour me protéger du froid que pour agir en prévention face aux coups de soleil.»
La bombe technologique - les chaussettes chauffantes : « Depuis que j’ai découvert ce bijou, je ne m’en sépare plus. Elles permettent de conserver une chaleur constante et procurent une sensation de bien-être géniale. »
Le petit luxe - les gants chauffants : « Avoir froid aux mains est sûrement l’une des pires choses qui peut nous arriver lors de l’ascension d’un sommet. Avec ces gants, problème résolu.»
Le confort absolu - la veste chauffante : « L’alliance parfaite entre légèreté, performance et efficacité. »
Pour suivre les aventures d’Alasdair : Alasdair Mckenzie
